mardi 18 avril 2017

Métamorphose, tome 1 d'Ericka Duflo

Tome 1 ▼


Adolescente rebelle et obstinée, Senna brave les interdits depuis le décès de sa mère. Elle ne fréquente plus les mêmes amis, rentre tard le soir et se fait souvent renvoyer de l'école. Ses relations avec son père se dégradent. Pourtant, Senna a d'autres inquiétudes : une marque hideuse et boursoufflée s'étale sur son dos, elle entend des voix effrayantes et a parfois l'impression d'être surveillée. Ses écarts de conduite vont l'amener dans un pensionnat en Alaska où elle fera la connaissance de Ian, un garçon aussi beau que sombre, au comportement très étrange. Sa vie va alors prendre une tournure inattendue...

Note : 18/20

Je remercie tout d'abord les éditions Kennes pour ce livre ! J'avais vu ce roman sur un blog et j'étais sure que l'histoire me plairait. Et en effet, pas de surprise de ce côté-là : j'ai adoré et dévoré le roman.
Dans ce premier tome, on découvre le personnage principal, Senna, une jeune fille de 16 ans qui vient de perdre sa mère et qui accumule les problèmes depuis lors. Personnellement, j'ai directement accroché avec Senna. Certes, elle se comporte parfois comme une peste au début mais c'est simplement parce qu'elle est perdue et qu'elle se sent abandonnée. Senna est entourée de mystères (elle entend des voix, elle a une marque bizarre qui s'étale dans son dos, sa colère est incontrôlable) et personne, ni son père, ni sa tante, ne semble disposé à lui révéler ce qui lui arrive. Au contraire, son père l'envoie dans un pensionnat en Alaska où elle se retrouve plus seule que jamais.
Heureusement, Senna se fait de nouveaux amis : Jessie, Sam et surtout le mystérieux Ian, contre qui tout le monde la met en garde. Le lecteur peut récolter certains indices laissés par l'auteure et essayer de deviner quelle est la véritable nature de Ian (je ne dirai rien pour ne pas spoiler). Ericka Duflo s'amuse à nous laisser penser qu'il est question de vampires et de loups-garous mais l'univers créé par l'auteure est bien plus original que cela. Les créatures qui sont mises en scène dans Métamorphose ne sont pas les plus courantes en littérature et ce renouvellement du genre était vraiment agréable.
En ce qui concerne l'histoire en elle-même, elle progresse, lentement mais surement, avec tout ce qu'il faut pour rendre le roman addictif : de l'action, du suspense, des moments joyeux, des moments plus tristes, beaucoup de sentiments (amour, amitié, jalousie, colère, etc.), des touches d'humour, etc.
Enfin, il faut aussi que je dise un mot du livre en lui-même, en tant qu'objet. Premièrement, l'illustration de couverture, qui est magnifique. Ensuite, la matière de cette même couverture, qui est très agréable à toucher (si si je vous assure). Et enfin, il y a aussi quelques illustrations, magnifiques également (même si certaines sont à glacer le sang), qui permettent de s'immerger encore plus dans le bouquin.

La nature était vraiment le meilleur des remèdes pour les maux de l'esprit. Quelques gouttes de pluie commencèrent à tomber. Je me délectais de la sensation que provoquaient sur moi ces perles d'eau glacée, aimant à imaginer qu'elles me lavaient de tout ce qui ne se voyait pas physiquement, mais que je traînais derrière moi comme un fardeau douloureux.

Les idées les plus folles me traversèrent l'esprit : et si Ian était un vampire ? Ou plutôt un loup-garou... peut-être bien un autre métamorphe ?
Pff, c'était ridicule ! Je m'imaginais déjà vivre un épisode de True Blood, ou de Vampire Diaries...


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